Marco Asensio, 22 ans, s’est entretenu avec le quotidien Marca. L’Espagnol revient sur son ascension fulgurante et sur l’actualité du club madrilène. Extraits.
Son ascension fulgurante.
« Quand je suis arrivé au Real Madrid, je suis arrivé avec beaucoup d’envie et de conviction et la vérité c’est que tout a été très rapide. J’ai pu profiter de temps de jeu et j’ai grandi comme footballeur. J’ai atteint mes objectifs et je veux aller encore plus loin. »
Il est le troisième joueur qui a joué le plus de matchs en Liga cette saison…
« Ça c’est le plus important : j’ai pu jouer beaucoup de matchs et être prêt pour quand on me donnait des opportunités. J’essaye de faire du mieux possible pour avoir le maximum de temps de jeu. »
Le départ de Zidane
« Ça nous a tous un peu surpris, mais mon expérience avec lui a été très bonne. Il avait énormément confiance en moi et nous avions une très bonne relation. J’ai travaillé pour avoir des opportunités. Zidane me les a données. »
Vous êtes encore jeune. Peut-être retrouverez-vous Zidane plus tard ?
« Oui, pourquoi pas ? Ça voudrait dire que je suis encore au Real Madrid et que tout s’est bien passé. Si on peut de nouveau travailler ensemble, ce serait super. »
Zidane était votre idole…
« Oui, sans aucun doute. Depuis tout petit j’ai beaucoup pris exemple sur lui et j’ai appris beaucoup de choses de lui. C’est vrai aussi que nous sommes différents, il est droitier et je suis gaucher, nous sommes différents dans la façon de manier le ballon, mais j’ai toujours voulu lui ressembler, depuis tout petit. »
C’était comment de faire des rondos avec lui ?
« (Rires) La vérité c’est que parfois il donnait la leçon à tout le monde. C’était incroyable de s’entraîner avec lui. »
Vous avez coûté au Real Madrid environ 3M€. Combien vaut Marco Asensio aujourd’hui ?
« Hé bien je ne sais pas ! Je ne contrôle pas la façon dont sont les prix du marché maintenant, mais ils ont beaucoup augmenté depuis mon arrivée. Je ne sais pas combien je vaux aujourd’hui. »
Vous allez affronter le Portugal au Mondial, et donc Cristiano Ronaldo…
« Oui ! C’est la première fois que je l’affronte et nous savons qu’il peut marquer à tout moment. Nous devons le surveiller de près car presque toute l’attaque du Portugal passe par lui. »
Le Real Madrid est-il prêt à perdre Cristiano Ronaldo ?
« Je ne m’imagine pas jouer sans lui. Cristiano a été, est, et sera très important pour nous et pour Madrid. »
L’évolution de CR7 pourrait ressembler à la vôtre : il a également commencé avec beaucoup de mobilité et maintenant c’est plus un finisseur. Aimez-vous cette évolution? Pensez-vous que ce pourrait être votre cas dans quelques années?
« Peut être. Mais nous sommes aussi différents. J’aime descendre un peu plus pour recevoir, être en contact avec le ballon. Mais il faudra voir au fil des ans. On évolue en tant que footballeur, en apprenant, et on verra dans quelle position je jouerai dans le futur. »
Comment est ta relation avec Sergio Ramos ?
« C’est le capitaine et un peu celui qui nous guide tous. Il m’aide beaucoup et j’ai une excellente relation avec lui. Je m’identifie beaucoup à lui car il a également fait ses débuts avec Madrid et a réussi à se maintenir en équipe nationale. C’est un modèle parce qu’il a tout gagné et qu’il a travaillé pour en arriver là. C’est un exemple à suivre. Chaque conseil qu’il me donne, je l’écoute et je l’en remercie. »
Vous auriez pu jouer avec les Pays-bas au lieu de l’Espagne. Racontez-nous.
« Oui, il y a eu cette option quand j’étais à l’Espanyol. Le sélectionneur des Pays-Bas et Van Nistelrooy m’ont appelé pour me dire qu’ils seraient enchantés que je vienne. Je leur ai répondu que mon intention était de jouer pour l’Espagne et quelques mois après ils m’ont rappelé, je leur ai dit non. »
Ils étaient insistants !
« (Rires) Hé bien, c’était clair pour moi, je savais où je voulais jouer. Ensuite j’ai débuté avec l’Espagne et aujourd’hui je suis très heureux d’être ici. »