Les parisiens justifient leur défaite du match aller par un arbitrage qui aurait été favorable aux Blancs. Tous les détracteurs du club madrilène ne parlent que de l’arbitrage.
Mercredi dernier, le Real Madrid a battu le Paris Saint-Germain au Santiago Bernabéu (3-1) en 1/8 de finale de la Ligue des Champions. Visiblement, les parisiens ont du mal à avaler la pilule. Ces derniers rejettent entièrement la responsabilité de leur défaite sur un arbitrage qui a pourtant été au niveau. Dès la fin du match, Unai Emery a indexé l’arbitrage. L’entraîneur parisien n’a parlé que de l’arbitrage. « Je veux le même arbitre, avec les mêmes critères de décision pour l’équipe qui reçoit« , a-t-il déclaré hier.
Dans le même esprit, Pierre Ménès, journaliste à Canal+ a pointé du doigt l’arbitrage. « C’est dommage, car au final, c’est un bon match de Paris perdu trop largement. Avec une nouvelle fois, un arbitrage assez spécial. On était loin de la sodomie arbitrale de l’an passé au Camp Nou, mais il faut quand même dire que Neymar prend un carton sur sa première faute alors qu’il s’est fait découper tout le match, que Rabiot prend un carton pour une faute imaginaire sur Modrić et qu’il y a faute de Ronaldo sur Kimpembe sur le deuxième but madrilène. Je ne dis pas que cela a influé sur le résultat, mais cela crée un sentiment d’insécurité forcément préjudiciable au fil des minutes« , a-t-il écrit sur son blog.
Il semblerait que Kroos fusse hors-jeu sur l’action du pénalty. Mais, on voit bien que c’est limite. Et tous les footeux savent que quand il y a un doute en matière de hors-jeu, avantage à l’attaque. Donc, c’est un faux débat. Pour ce qui est de la faute de Lo Celso, elle est bien réelle. Oui, Rabiot n’a pas touché Modrić et ne méritait donc pas un carton jaune mais cette action n’a pas influé sur le résultat du match. Sur la frappe de Rabiot, on voit bien que la balle va à la main et qu’en plus, Ramos ramène le bras pour ne pas faire faute. Le pénalty n’est pas indiscutable.
Au lieu de se cacher derrière l’arbitrage, les parisiens et les anti-madrilènes devraient plutôt regarder les choix d’Unai Emery ou encore, l’égoïsme de Neymar, qui ont joué en leur défaveur. En parlant de Neymar, et si l’on parlait de ses nombreuses simulations ? Comme quoi, « le mauvais danseur accuse toujours le pantalon« .