À la veille du match de Liga contre le Rayo Vallecano au Santiago Bernabéu, Santiago Solari s’est présenté en conférence de presse. L’entraîneur madrilène a répondu aux questions des journalistes notamment, sur les sujets qui fâchent tels que la dernière défaite à domicile contre le CSKA Moscou, le cas Isco ou encore, la situation de Navas.
Dernier match de l’année à domicile : « Tout d’abord joyeuses fêtes à tous, même s’il est un peu tôt. Qu’elles se déroulent en paix et et avec vos familles. Nous allons essayer de conclure par une victoire. Cela nécessitera toute notre énergie et le soutien de nos supporters. »
Croire en ce Real : « Comment ne pas croire en Madrid après 115 ans, 13 Champions remportées, et tant de trophées et légendes. Le Real a remporté quatre des cinq dernières Champions et nous sommes vivants dans toutes les compétitions, qui exigent beaucoup de tension et d’énergie. Le football est une compétition avec des pics et des creux. C’est l’histoire du football. Mais au cours de sa longue histoire, le Real Madrid a eu beaucoup plus de hauts que de bas. »
Le geste d’Isco : « Je l’ai vu de loin. J’ai eu l’impression qu’il protestait pour un corner, une faute, je ne sais pas… Je comprends votre travail mais la lumière est parfois mise sur des choses anecdotiques. Le nôtre est ailleurs et repose sur le match de demain. Faire face au Rayo avec le soutien de notre public, avec la joie et l’attitude dont nous avons fait preuve dans la plupart des matchs. Nous avons gagné huit fois sur dix et c’est le chemin à suivre. »
Gareth Bale : « On verra … Ce n’est pas une question de repos parce que c’est la cheville. Nous verrons comment cela évolue. Nous parlerons avec les médecins et avec lui, et nous réfléchirons. »
La défaite face au CSKA : « Nous avons tout analysé, mais les analyses restent entre nous. Ce fut utile pour analyser beaucoup de choses. Nous avons terminé premiers du groupe, ce qui était très important. Evidemment nous aurions aimé gagner, on ne s’y attendait pas. »
Isco : « Isco est un homme mature, un professionnel qui a procuré beaucoup de joies et nous sommes certains qu’il continuera à le faire. Tout le monde travaille dur pour être disponible. La tâche la plus ingrate est de choisir un onze, ceux qui vont au banc, ceux qui ne s’habillent pas… C’est la partie la plus difficile parce qu’ils sont tous bons. C’est une tâche compliquée, il faut toujours laisser quelqu’un de côté. »
Que faire demain : « Rayo a beaucoup de vertus. Ils manient bien le ballon, ne font aucun cadeau, entrent très bien dans les matchs. Il faudra y aller pour gagner dès la première minute, avec énergie, ordre et solidité. Avec toutes ces caractéristiques que nous avons mises dans les matchs que nous avons gagnés. »
Public excessivement exigeant ou injuste : « J’ai aussi entendu des applaudissements l’autre jour. Les fans s’expriment et c’est valable et respectable. L’équipe cherche toujours du soutien et nous en avons besoin. Tout au long de ces 115 années, toutes les choses ont été obtenues grâce à l’unité, la nôtre et celle de nos supporters. On espère qu’ils nous aideront et nous pousseront. »
Isco doit-il demander pardon : « J’ai déjà répondu à cette question. »
Problème mental : « Non. Nous sommes ici pour trouver des solutions et corriger les choses. »
Manque d’intensité : « Je ne suis pas d’accord. Je pense que l’intensité n’a pas manqué. À Huesca, nous avons montré de l’intensité défensive quand il le fallait. Nous avons fait attention au résultat et nous avons ramené les trois points. »
Il n’y a plus de communiqués médicaux de la part du club : « Demandez aux médecins. Je ne sais pas, je ne suis pas au courant… »
Pression excessive à Madrid : « Tout ce qui entoure ce club est toujours très grand. Notre focus ne peut pas être placé là où vous vous le mettez. Notre travail consiste à nous concentrer sur le match contre le Rayo et à remporter une autre victoire. »
Keylor Navas : « Il a tout mon respect et mon admiration en tant que footballeur et homme. Il nous a apporté de la joie, à moi comme aux fans ces dernières années. La partie la plus ingrate est de faire les compos d’équipes, mais cela fait partie de mon travail et c’est inévitable. »