Demain, le Real Madrid recevra le Deportivo Alavés à 20h45 (Heure du Gabon) au Santiago Bernabéu. De ce fait, Santiago Solari était en conférence de presse pour répondre aux questions des journalistes sur cette confrontation et sur l’actualité des Blancos en général.
Comment maintenir l’équipe à ce niveau ? « Le football c’est le présent, un pas après l’autre. Le professionnel est préparé et doit se focaliser sur ce qui est essentiel. On ne peut pas vivre la profession comme le font les médias ou les fans. Pour nous, ce qui compte, c’est le match de demain face à Alavés, où nous devrons avoir le même rendement que la semaine passée face à l’Espanyol. »
Y a-t-il une « Benzéma dépendance » ? « C’est une façon de voir. Benzema a toujours brillé. Les joueurs qui rendent meilleurs leurs coéquipiers ont un éclat spécial. Tous ceux qui rendent meilleurs leurs coéquipiers, quels qu’ils soient, sont des joueurs qui rayonnent. Nous avons beaucoup de joueurs comme ça, dont certains qui sont peu cités, mais qui rendent l’équipe plus compétitive. Que Benzema soit dans un grand moment, c’est certain. Qu’il marque des buts, je m’en réjouis pour lui. »
Vinicius à droite avec le retour de Bale ? « Les joueurs talentueux peuvent jouer n’importe où, tout comme Asensio, Gareth ou Karim… Il peut briller n’importe où sur le terrain. Sauf derrière, évidement, c’est un attaquant et ce serait étrange de le voir là. »
Est-il difficile de ne pas avoir la tête au Clasico ? « Nous regardons à long terme, à moyen terme et aussi à court terme. Et aussi ce qui s’est passé avant pour apprendre de nos erreurs. Mais nous procéderons pas à pas et nous devons concentrer notre énergie sur ce qui est important, et demain nous jouons un match très important. »
Gareth Bale : « Il a toujours les projecteurs braqués sur lui. Je le vois motivé, et nous voulons qu’il joue comme il sait le faire. Comme au Mondial des Clubs, contre la Roma, comme dans de nombreux matchs… Il est très important pour nous. »
Qu’est-ce-qui a changé depuis le 5-1 au Camp Nou ? « Nous sommes dans un très bon moment. Les joueurs s’entraînent tous très bien. C’est un mérite individuel comme collectif. C’est un groupe très uni, une famille, comme ils le disent eux-mêmes. Je les trouve phénoménaux. »
Quelle a été sa contribution là-dedans : « Nous sommes heureux d’être ces hauteurs avec trois compétitions ouvertes et désireux de mettre de l’énergie dans les trois jusqu’au bout. Le mérite revient aux joueurs, ce sont eux qui vont sur le terrain, qui jouent et qui s’entraînent. »
Février, le mois où tout se joue ? « Mars, avril, février, janvier, décembre, novembre, octobre … Tous les matchs, ceux que nous avons joués et ceux que nous allons jouer.. c’est là que tout se joue. »
Vous ne craignez pas la chute ? « Nous sommes habitués à cette étape de l’année, il faut d’abord y arriver pour être toujours en course dans les compétitions, et nous y sommes avec tous les joueurs disponibles, sauf Vallejo, qui est sur le point de revenir. C’est un scénario auquel il faut faire face avec une totale tranquillité d’esprit. »
Quel joueur espérez-vous voir peser ce mois-ci ? « Tout le monde, absolument tout le monde est important, et tout le monde le sera ce mois-ci. Celui qui ne vieillit jamais, qui ne se blesse jamais, qui ne meurt jamais ou qui ne prend jamais sa retraite, c’est le supportérisme, c’est le seul titulaire depuis toujours. Les autres sont tous de passage ici. »
Benzéma, Ramos et Odriozola, sous le regard de Solari, lors de l’entraînement de ce samedi.